Dans l’univers broadcast, audiovisuel et cinéma, les champs d’application des SMYTH Realiser A16 2U (BAL et AES3) sont nombreux, que ce soit en tournage et production, ou surtout en post-production. Pour des projets stéréo, 5.1, ou audio immersifs destinés à être diffusés dans les formats Dolby Atmos, DTS:X ou Auro 3D.
Voici une sélection de ces champs d’applications :
• Contraintes de coût, de temps et sanitaire. Le SMYTH Realiser A16 2U permet à un ingénieur du son de travailler ses mixages où il veut, y compris en télétravail. Au sein d’une société de postproduction, le temps d’utilisation réel de l’auditorium principal qui a été dupliqué se trouve ainsi mieux optimisé entre les différents projets en cours. Par ailleurs, le Realiser A16 2U permet de créer des mini-stations de mixage fixes ou mobiles sans enceintes de monitoring, ni solution de traitement/isolation acoustique, d’où un gain à la fois en espace occupé et en coût d’équipement, à champ d’application similaire.
• Contraintes de bruit. Dans un environnement bruyant, de type régie ouverte ou démontée en extérieur, le SMYTH Realiser A16 2U permet à l’ingénieur du son responsable du mixage d’opérer comme s’il se trouvait dans sa salle de mixage multicanale en dur, sans interférence du monde extérieur, et sans non plus ajouter au bruit ambiant celui de son mixage. Le gain est donc à la fois pour son travail (moins de parasites) et celui des autres (moins de bruit). Sans compter que l’ingénieur du son n’a pas besoin physiquement de s’éloigner du reste de l’équipe technique pour travailler, d’où un gain en place et en efficacité.
• Contraintes techniques. En plein air, il n’est pas possible de faire un vrai monitoring complet d’une captation multicanale. Le SMYTH Realiser A16 2U est le seul à pouvoir faire entendre en vrai multicanal et in situ une prise de son en direct, et ainsi permettre d’intervenir en amont sur le rendu final, et non plus seulement en aval.
• Vérification et comparaison. Il est toujours possible de conserver en parallèle au SMYTH Realiser A16 2U un système de monitoring bien réel, notamment plus petit (enceintes de proximité). Le mode boucle (loop) de l’appareil peut alors être mis à profit pour écouter le mixage en alternance entre les enceintes réelles en service, et virtuelles. Ce schéma, qui permet d’intégrer le Realiser A16 à une chaîne de mixage sans toucher au système d’écoute principal, a aussi l’avantage pour ingénieur du son dubitatif de lui permettre de comparer instantanément au préalable à son travail la capture du système acoustique opéré par le Realiser A16 avec le système d’écoute en service, afin de le convaincre et rassurer sur la conformité de la copie.
Et rappelons que la technologie brevetée SVS au cœur des SMYTH Realiser A16 2U (BAL et AES3) se distingue sur 3 points exclusifs qui font toute la différence :
• La personnalisation. Le SMYTH Realiser A16 2U fonctionne avec des données de salle (ex : de mixage ou installation home cinéma) personnalisées. Ainsi, l’auditeur entend les sons exactement comme s’il se trouvait réellement dans la salle en question. La signature acoustique des enceintes, leurs positions dans l’espace sont reproduites à l’identique. L’auditeur n’entend donc pas une salle quelconque dans laquelle il n’est jamais entré, mais une vraie salle. Il peut donc comparer les expériences.
• Les mesures. Pour créer ces données de personnalisation, le SMYTH Realiser A16 2U a donc besoin de mesurer de vraies salles, pour transformer des enceintes réelles en enceintes virtuelles. Des petits microphones intra-auriculaires sont fournis à cet effet. C’est une procédure rapide, qui ne nécessite d'être effectuée qu'une seule fois. Par contre, la mémoire du SMYTH Realiser A16 2U peut stocker des dizaines de salles afin de choisir la plus appropriée à utiliser par rapport à sa cible finale (ex. : grande salle de cinéma ou petite installation TV/home cinéma). Le SMYTH Realiser A16 2U peut capturer des installations stéréo et multicanales jusqu’à 16 enceintes, en mixage, ou 24 en vérification Dolby Atmos. Par des astuces de mesure, il peut aussi agrandir une installation existante, pour ajouter dans sa copie virtuelle des enceintes qui n’existent pas, ou ne sont pas là en vrai (ex. : au plafond).
• Le suivi de tête. Lors de l’écoute d’un son naturel, sa localisation ne bouge pas quand l’auditeur tourne la tête. Au casque, les sons accompagnent les mouvements de tête, ce qui est contre nature, et joue pour beaucoup dans l’impression que cette perception n'est pas réaliste. Le SMYTH Realiser A16 2U intègre un système de suivi de tête qui compense ses mouvements sans délai. Ainsi, les sons sont désolidarisés des mouvements de tête, comme lors de l’écoute d’enceintes. La sensation de porter un casque disparaît.
Pour visualiser la connectique spécifique des SMYTH Realiser A16 2U BAL et SMYTH Realiser A16 AES3, cliquez ici.
L'ancien Studio 104 de Radio France, à l'époque avec le SMYTH Realiser A8